oumdatoul Ahkam, le chapitre des menstrues. quand reprendre la salat , peut on toucher le coran en etat de menstrues etc etc a lire!
SisterBook :: Fiqh
Page 1 sur 1
oumdatoul Ahkam, le chapitre des menstrues. quand reprendre la salat , peut on toucher le coran en etat de menstrues etc etc a lire!
voila j'ai supprimé quelques passages (qu'est ce que le fiqh, etc pour garder l'essentiel des regles concernant les menstrues) bonne lecture !
Cet ouvrage ‘Oumdatoul Ahkam a la particularité de ne contenir que des Hadîths authentiques [2] ; et plus encore, que des Hadîths rapportés par Boukhari et Mouslim [3].
Et Allah fit à cet ouvrage une place remarquable au sein des quatre écoles et d’autres.
D’ailleurs, les savants s’appliquent à apprendre, enseigner et expliquer cet ouvrage.
Ce qui fait également de cet ouvrage un livre important, c’est son auteur :
L’Imam
Al Hafidh Taqiyoudîne Abou Mouhammad ‘Abdoul Ghani Ibn ‘Abdil Wahid Ibn
‘Ali Ibn Sourour Ibn Rafi' Ibn Hassan Ibn Ja'far Al Jama'iliad
Dimachqi.
Chapitre concernant les menstrues [5]
Cheikh Al Fawzan a dit :
« Les menstrues (al Haïd)
sont un écoulement de sang provenant des matrices de la femme à des
intervalles plus ou moins réguliers. Ce sang, Allah le créa chez la
femme dans le but de nourrir le foetus lorsque la femme est enceinte,
puis ce même sang se change en lait après l’accouchement. Lorsque la
femme n’est pas enceinte, ce sang, alors inutile, est évacué à un moment
précis : la période menstruelle »[6].
Cheikh Siddiq Hassan Khan a dit:
« Notons qu’aucun texte ne mentionne une limite minimale ou maximale
propre à la durée des règles, le seul facteur étant la période
habituelle de la femme en question ou des femmes de sa catégorie. »[7]
NOTE IMPORTANTE :
Le Hadith suivant :
Cheikh al Albani a dit que ce Hadith est Mounkar (voir Silsila Da’ifa n°1414).
Les savants ont divergé quant à la durée minimale et maximale des règles et ce qui est le plus correct est comme a dit Cheikh Al Islam Ibn Taymiya dans Majmou’ fatawa (tome 19 ; page 237) :
« Il n’y a pas de durée minimale ou maximale, mais ce que la femme verra comme être un écoulement continu et périodique sera des règles, quant bien même il se produirait moins d’une journée, et bien se sont des règles ; mais si le sang s’écoule de manière continue (sans interruption) dans ce cas on sait pertinemment que ce ne sont pas des règles.
En effet, nous savons de part la législation ainsi que la langue arabe, que la
femme
est tantôt pure et tantôt réglée, et qu’elle suivra des règles
particulières au moment où elle est pure et d’autres règles
particulières au moment où elle est réglée »
Les métrorragies[8]
Cheikh Al Fawzan a dit :
« Les métrorragies sont également un écoulement de sang mais celui-ci est anormal, il provient d’un éclatement de veine. » [9]
Le problème des métrorragies est complexe et c’est pourquoi Fatima bint Abi Houbaych exposa clairement son cas au Prophète
En effet, le sang des métrorragies ressemble étroitement à celui des
règles et la confusion entre les deux est possible, cependant la femme
doit s’efforcer de distinguer l’un de l’autre car les lois se rapportant
à chacun sont différentes.
(a) Elle voulait préciser par là que ses écoulements de sang ne s’interrompaient jamais.
(b) Le but de sa question était de savoir si, tout comme les règles, les métrorragies privaient la femme de certaines obligations.
Morales du Hadith
La femme atteinte de métrorragies prie tout le temps excepté durant la période qu’elle jugera être sa période menstruelle.
Celui ou celle qui se trouve dans une situation quelconque se doit d’interroger les savants et de revenir à eux.
Il est permis à la femme de parler aux hommes même pour des questions qui lui sont spécifiques telles que des questions propres à la purification, et en rien ce comportement n’aura à être jugé comme laxiste !
Parallèlement, il est permis à l’homme d’écouter la voix de la femme, si besoin est.
Il est obligatoire de se nettoyer de ce qui est considéré comme souillure, car le Prophète lui dit :
Certains savants disent que le Prophète fait allusion aux grandes ablutions[10]
lorsqu’il dit :
donc lorsque les règles sont interrompues et que la femme s’en est purifiée,
c’est-à-dire, nettoie le sang considéré comme des métrorragies avant chaque prière [11].
Ainsi la femme atteinte de métrorragies devra nettoyer ses parties intimes du sang, mettre un linge pour absorber au maximum l’écoulement du sang (ceci n’étant pas obligatoire mais préférable pour limiter la souillure), puis elle accomplit ses ablutions après que l’heure de la prière soit arrivée[12].
En fait, dans ce Hadith, le Prophète
répond à la question posée qui portait sur l’attitude à adopter face
aux métrorragies, et ne fit donc pas mention des grandes ablutions après
les règles, ceci étant connu, et n’étant de toute façon pas le but de
la question.
Le sang est une souillure et doit donc être lavé sauf lorsqu’il est en petite quantité.
La prière devient obligatoire pour la femme dès lors que les règles s’interrompent.
Celui qui est en prière et qui a des écoulements de sang, n’interrompt pas sa prière (comme ce fut le cas de ‘Omar qui fut blessé alors qu’il était en prière et il n’interrompit pas celle-ci).
Le sang en provenance du corps (autre que des parties intimes) n’annule pas les ablutions[13].
Cheikh ‘Othaymine a dit:
« Le sang qui coule d’une issue autre que les parties intimes, du nez, des dents, d’une blessure ou autre n’annule pas les ablutions qu’il soit en grande ou en petite quantité et ceci est la parole la plus tangible [...] car il n’y a aucun argument stipulant le contraire et à la base la pureté rituelle demeure tant qu’un argument ne réfute pas le contraire.
Quant
au fait qu’il soit une souillure, ceci est connu chez les savants, il
faut donc le laver, sauf qu’en petite quantité il est excusable, et ce
pour éviter d’accabler l’individu d’une tâche difficile et Allah est
plus savant »[14].
Ce Hadith prouve que la femme réglée ne prie pas et ceci est un consensus chez les savants que seul les Kharidjites réfutent (éclaircissements dans la suite de l’article, Incha Allah)
Pour différencier le sang des règles, du sang des métrorragies, il faut revenir à la période de règle habituelle (avant que la femme ne fut atteinte de métrorragie, ou bien la période de règle chez les femmes de son âge).
Et ce Hadith démontre que cette femme avait une période de règle définie auparavant, car le Prophète a dit :
Mais si la femme ne peut se référer à une période (ou une date précise ou une durée précise) pour des raisons diverses alors le Prophète a dit :
Cheikh Al Fawzan répond :
« Avant la purification ces écoulements sont considérés comme des règles :
Les femmes faisaient parvenir à ‘Aïcha des tissus imbibés de « Safra » et de « Kadra » (écoulements jaunâtres et marrons) pour lui demander s’il y avait lieu de prier[16] et elle leur disait :
Cheikh Al Albany a dit :
«
On voit clairement que ‘Aïcha ne considérait pas que les règles
s’interrompaient dès lors que le sang noir ne s’écoulait plus mais que
bien au contraire il fallait que les écoulements jaunâtres et marrons s’interrompent également.
Sans quoi elle n’aurait jamais ordonné aux femmes d’attendre et parallèlement de manquer des prières[18]. »
Toujours selon Cheikh Al Fawzan :
« Après la purification ces écoulements ne sont pas à prendre en considération. Ce ne sont pas des règles :
Oummou ‘Attiya dit :
« Nous ne prenions pas en considération [19]« as-Safra » et « al Kadra » après la purification »[20].
Cheikh Al Albany a dit :
« Ce qui prouve qu’elles considéraient ceci comme des règles avant la purification ».
Quand peut-on parler de purification ? [21]
Pour cela les femmes disposent de deux facteurs à l’appui comme le dit Cheikh Al Fawzan :
« 1) L’écoulement du liquide blanc (al Qoussa al bayda), qui est aisément différentiable de « as-Safra » et « al Kadra ».
2) Vérifier que ses parties intimes sont sèches en y incorporant un coton et vérifiant que celui-ci n’est pas imprégné de sang ou de taches (Safra et Kadra) »[22]
* Rapporté par Malik dans al Mouwatta, Ahmad dans son Mousnad, al Boukhari, Mouslim, abou Dawoud, Nassa-i, ibn Majah,
Tirmidhi et Darimi.
**Rapporté par Boukhari
[8]Les savants recensent au nombre de neuf les femmes atteintes de métrorragies au temps du Prophète .
[9]Tanbihat ‘ala Ahkam Takhtass bil Mou-minate page 28.
[10]En effet, Je précise que les grandes ablutions sont indispensables après la période jugée période de règle, pour la prière,
pourtant le Prophète ne le mentionne pas explicitement dans ce Hadith, la traductrice.
[11]D’autres chaînes de rapportement authentique viennent éclaircir ce Hadith. Voir « Fath al Bari », volume 1, page 409.
[12]Je
conseille à mes soeurs atteintes de métrorragies, de retourner aux
livres de fiqh dans lesquels la question des prières est également
développée, cet article n’ayant pas la prétention de répondre à toutes
vos interpellations, la traductrice.
[13]J’attire ton attention sur le fait qu’une chose puisse être une souillure sans pour autant annuler les ablutions, à toi d’apprendre ce qui s’inscrit comme étant souillure et ce qui s’inscrit comme annulant les ablutions, la traductrice.
[14]Majmou’ al Fatawa, volume 4, page 200
[15]Hadith authentique, rapporté par Nassa-i, abou Dawoud.
Authentifié par al Albani dans Sahih Sounane abi Dawoud. Voir Irwa al Ghalil , volume 1, page 214.
NOTE IMPORTANTE :
En effet si le Prophète a dit que le sang des règles était reconnaissable par sa couleur : « le sang des règles est noir… », et bien il n’a pas dit pour autant que les règles se restreignaient à l’écoulement d’un sang noir !
Aussi la femme constate-t-elle des écoulements jaunâtres ou marron, ces écoulements sont: « as-Safra » et « al Kadra », la traductrice.
[16]C’est-à-dire pour savoir si ces écoulements marquaient ou non la fin de leurs règles, la traductrice.
[17]L’écoulement blanc (al Qoussa al bayda) :
En
général ce liquide est blanc, mais il peut être brun chez certaines
femmes mais de toute façon celui-ci est reconnaissable par son état plus
que par sa couleur, la traductrice.
[18]Voir Irwa al Ghalil volume 1, page 215.
[19]Ce qui est sous-entendu c’est « au temps du Prophète nous ne prenions pas en considération... » et cette tournure s’inscrit, dans « al Marfou’ » c’est-à-dire s’accrédite au Prophète puisque la tournure employée met l’accent sur le fait que le Prophète était au courant et qu’il approuva.
Voici ce que disent certains savants du Hadith comme l’imam Boukhari, et ce genre de tournure est pour eux une preuve de l’approbation du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-, la traductrice.
[20]Rapporté avec une chaîne authentique par abou Dawoud, Boukhari (sans cet ajout « après la purification »).
[21]Là est le problème majeur des femmes. Elles ne savent pas quand elles peuvent se considérer comme pure, et quand leurs règles sont réellement interrompues, et de surcroît beaucoup de femmes délaissent certaines prières qui leur incombaient, je te renvoies ma soeur à Talbis Iblis d’ibn al Jawzi page 21 à 28, la traductrice.
[22]Tanbihat ‘ala Ahkam Takhtass bil Mou-minate page 25 ;
(a) Elle participa à la bataille de Ouhoud, abreuvait les hommes assoiffés et soignait les blessés.
(b)Et cela, elle le faisait non pas par ordre du Prophète
mais car elle-même voulait le faire car ce qui est obligatoire c’est
les grandes ablutions après écoulement de la période de règles, et les
petites ablutions à chaque prière, alors que les grandes ablutions à
chaque prière est conseillée -
Et tout ceci pour la femme atteinte de métrorragies.
Sois attentif(ve) et ne te dissipes pas, qu’Allah accroisse notre science ! -
car dans un autre Hadith, le Prophète dit à Fatima bint abi Houbaych :
‘Abdoul ‘Adhim ibn Badawi cite dans al Wajiz :
:arrow: Après un écoulement de « Mani », d’après Oummou Salama, Oummou Soulaym a dit :
:arrow: Après des rapports conjugaux.
:arrow: Lorsque les deux parties circoncises se rencontrent même sans écoulement.
:arrow: Après une conversion à l’islam, d’après Qays ibn ‘Assim, qui se convertit, le Prophète lui ordonna d’effectuer les grandes ablutions avec de l’eau et du parfum[25].
:arrow:
Après la période de règles ou de lochies, les preuves étant dans les
Hadiths mentionnés dans cet article, et l’unanimité des savants
considèrent les règles et les lochies comme adoptant les mêmes interdits
et les mêmes obligations.
:arrow: Pour la prière du Vendredi [26].
Cet ouvrage ‘Oumdatoul Ahkam a la particularité de ne contenir que des Hadîths authentiques [2] ; et plus encore, que des Hadîths rapportés par Boukhari et Mouslim [3].
Et Allah fit à cet ouvrage une place remarquable au sein des quatre écoles et d’autres.
D’ailleurs, les savants s’appliquent à apprendre, enseigner et expliquer cet ouvrage.
Ce qui fait également de cet ouvrage un livre important, c’est son auteur :
L’Imam
Al Hafidh Taqiyoudîne Abou Mouhammad ‘Abdoul Ghani Ibn ‘Abdil Wahid Ibn
‘Ali Ibn Sourour Ibn Rafi' Ibn Hassan Ibn Ja'far Al Jama'iliad
Dimachqi.
Chapitre concernant les menstrues [5]
Cheikh Al Fawzan a dit :
« Les menstrues (al Haïd)
sont un écoulement de sang provenant des matrices de la femme à des
intervalles plus ou moins réguliers. Ce sang, Allah le créa chez la
femme dans le but de nourrir le foetus lorsque la femme est enceinte,
puis ce même sang se change en lait après l’accouchement. Lorsque la
femme n’est pas enceinte, ce sang, alors inutile, est évacué à un moment
précis : la période menstruelle »[6].
Cheikh Siddiq Hassan Khan a dit:
« Notons qu’aucun texte ne mentionne une limite minimale ou maximale
propre à la durée des règles, le seul facteur étant la période
habituelle de la femme en question ou des femmes de sa catégorie. »[7]
NOTE IMPORTANTE :
Le Hadith suivant :
« La durée minimale des règles est de 3 jours et que la durée maximale est de 10 jours. »
Cheikh al Albani a dit que ce Hadith est Mounkar (voir Silsila Da’ifa n°1414).
Les savants ont divergé quant à la durée minimale et maximale des règles et ce qui est le plus correct est comme a dit Cheikh Al Islam Ibn Taymiya dans Majmou’ fatawa (tome 19 ; page 237) :
« Il n’y a pas de durée minimale ou maximale, mais ce que la femme verra comme être un écoulement continu et périodique sera des règles, quant bien même il se produirait moins d’une journée, et bien se sont des règles ; mais si le sang s’écoule de manière continue (sans interruption) dans ce cas on sait pertinemment que ce ne sont pas des règles.
En effet, nous savons de part la législation ainsi que la langue arabe, que la
femme
est tantôt pure et tantôt réglée, et qu’elle suivra des règles
particulières au moment où elle est pure et d’autres règles
particulières au moment où elle est réglée »
Les métrorragies[8]
Citation: |
Hadith n°1: D’après ‘Aïcha, Fatima bint abi Houbaych interrogea le Prophète et lui dit: « Je suis sujette à des métrorragies, et ne suis jamais pure (a), dois-je délaisser la prière (b) ? » Il dit : « Non, ceci provient d’une veine, mais délaisse la prière une période égale à ta période de règles, puis laves-toi et pries »*. Et dans une autre version : « Et ce ne sont pas des règles, alors quand tes règles surviennent, délaisse la prière ce temps là, et lorsque la période équivalente à la durée des règles s’interrompt nettoies le sang et prie »** |
Cheikh Al Fawzan a dit :
« Les métrorragies sont également un écoulement de sang mais celui-ci est anormal, il provient d’un éclatement de veine. » [9]
Le problème des métrorragies est complexe et c’est pourquoi Fatima bint Abi Houbaych exposa clairement son cas au Prophète
En effet, le sang des métrorragies ressemble étroitement à celui des
règles et la confusion entre les deux est possible, cependant la femme
doit s’efforcer de distinguer l’un de l’autre car les lois se rapportant
à chacun sont différentes.
(a) Elle voulait préciser par là que ses écoulements de sang ne s’interrompaient jamais.
(b) Le but de sa question était de savoir si, tout comme les règles, les métrorragies privaient la femme de certaines obligations.
Morales du Hadith
La femme atteinte de métrorragies prie tout le temps excepté durant la période qu’elle jugera être sa période menstruelle.
Celui ou celle qui se trouve dans une situation quelconque se doit d’interroger les savants et de revenir à eux.
Il est permis à la femme de parler aux hommes même pour des questions qui lui sont spécifiques telles que des questions propres à la purification, et en rien ce comportement n’aura à être jugé comme laxiste !
Parallèlement, il est permis à l’homme d’écouter la voix de la femme, si besoin est.
Il est obligatoire de se nettoyer de ce qui est considéré comme souillure, car le Prophète lui dit :
« Nettoies le sang et prie ».
Certains savants disent que le Prophète fait allusion aux grandes ablutions[10]
lorsqu’il dit :
« Lorsque la période équivalente à la durée des règles s’interrompt »,
donc lorsque les règles sont interrompues et que la femme s’en est purifiée,
« Nettoies le sang et prie »,
c’est-à-dire, nettoie le sang considéré comme des métrorragies avant chaque prière [11].
Ainsi la femme atteinte de métrorragies devra nettoyer ses parties intimes du sang, mettre un linge pour absorber au maximum l’écoulement du sang (ceci n’étant pas obligatoire mais préférable pour limiter la souillure), puis elle accomplit ses ablutions après que l’heure de la prière soit arrivée[12].
En fait, dans ce Hadith, le Prophète
répond à la question posée qui portait sur l’attitude à adopter face
aux métrorragies, et ne fit donc pas mention des grandes ablutions après
les règles, ceci étant connu, et n’étant de toute façon pas le but de
la question.
Le sang est une souillure et doit donc être lavé sauf lorsqu’il est en petite quantité.
La prière devient obligatoire pour la femme dès lors que les règles s’interrompent.
Celui qui est en prière et qui a des écoulements de sang, n’interrompt pas sa prière (comme ce fut le cas de ‘Omar qui fut blessé alors qu’il était en prière et il n’interrompit pas celle-ci).
Le sang en provenance du corps (autre que des parties intimes) n’annule pas les ablutions[13].
Cheikh ‘Othaymine a dit:
« Le sang qui coule d’une issue autre que les parties intimes, du nez, des dents, d’une blessure ou autre n’annule pas les ablutions qu’il soit en grande ou en petite quantité et ceci est la parole la plus tangible [...] car il n’y a aucun argument stipulant le contraire et à la base la pureté rituelle demeure tant qu’un argument ne réfute pas le contraire.
Quant
au fait qu’il soit une souillure, ceci est connu chez les savants, il
faut donc le laver, sauf qu’en petite quantité il est excusable, et ce
pour éviter d’accabler l’individu d’une tâche difficile et Allah est
plus savant »[14].
Ce Hadith prouve que la femme réglée ne prie pas et ceci est un consensus chez les savants que seul les Kharidjites réfutent (éclaircissements dans la suite de l’article, Incha Allah)
Pour différencier le sang des règles, du sang des métrorragies, il faut revenir à la période de règle habituelle (avant que la femme ne fut atteinte de métrorragie, ou bien la période de règle chez les femmes de son âge).
Et ce Hadith démontre que cette femme avait une période de règle définie auparavant, car le Prophète a dit :
« Un laps de temps équivalent à ta période ».
Mais si la femme ne peut se référer à une période (ou une date précise ou une durée précise) pour des raisons diverses alors le Prophète a dit :
« Le sang des règles est noir (foncé), il est reconnaissable »[15].
Comment considère t-on les autres écoulements :
As-Safra (jaunâtre) et al Kadra (marron) ?
Comment considère t-on les autres écoulements :
As-Safra (jaunâtre) et al Kadra (marron) ?
Cheikh Al Fawzan répond :
« Avant la purification ces écoulements sont considérés comme des règles :
Les femmes faisaient parvenir à ‘Aïcha des tissus imbibés de « Safra » et de « Kadra » (écoulements jaunâtres et marrons) pour lui demander s’il y avait lieu de prier[16] et elle leur disait :
«
Ne vous précipitez pas tant que vous n’avez pas vu l’écoulement blanc
Ne vous précipitez pas tant que vous n’avez pas vu l’écoulement blanc Ne
vous précipitez pas tant que vous n’avez pas vu l’écoulement blanc [17] »
Ne vous précipitez pas tant que vous n’avez pas vu l’écoulement blanc
Ne vous précipitez pas tant que vous n’avez pas vu l’écoulement blanc Ne
vous précipitez pas tant que vous n’avez pas vu l’écoulement blanc [17] »
Cheikh Al Albany a dit :
«
On voit clairement que ‘Aïcha ne considérait pas que les règles
s’interrompaient dès lors que le sang noir ne s’écoulait plus mais que
bien au contraire il fallait que les écoulements jaunâtres et marrons s’interrompent également.
Sans quoi elle n’aurait jamais ordonné aux femmes d’attendre et parallèlement de manquer des prières[18]. »
Toujours selon Cheikh Al Fawzan :
« Après la purification ces écoulements ne sont pas à prendre en considération. Ce ne sont pas des règles :
Oummou ‘Attiya dit :
« Nous ne prenions pas en considération [19]« as-Safra » et « al Kadra » après la purification »[20].
Cheikh Al Albany a dit :
« Ce qui prouve qu’elles considéraient ceci comme des règles avant la purification ».
Quand peut-on parler de purification ? [21]
Pour cela les femmes disposent de deux facteurs à l’appui comme le dit Cheikh Al Fawzan :
« 1) L’écoulement du liquide blanc (al Qoussa al bayda), qui est aisément différentiable de « as-Safra » et « al Kadra ».
2) Vérifier que ses parties intimes sont sèches en y incorporant un coton et vérifiant que celui-ci n’est pas imprégné de sang ou de taches (Safra et Kadra) »[22]
* Rapporté par Malik dans al Mouwatta, Ahmad dans son Mousnad, al Boukhari, Mouslim, abou Dawoud, Nassa-i, ibn Majah,
Tirmidhi et Darimi.
**Rapporté par Boukhari
[8]Les savants recensent au nombre de neuf les femmes atteintes de métrorragies au temps du Prophète .
[9]Tanbihat ‘ala Ahkam Takhtass bil Mou-minate page 28.
[10]En effet, Je précise que les grandes ablutions sont indispensables après la période jugée période de règle, pour la prière,
pourtant le Prophète ne le mentionne pas explicitement dans ce Hadith, la traductrice.
[11]D’autres chaînes de rapportement authentique viennent éclaircir ce Hadith. Voir « Fath al Bari », volume 1, page 409.
[12]Je
conseille à mes soeurs atteintes de métrorragies, de retourner aux
livres de fiqh dans lesquels la question des prières est également
développée, cet article n’ayant pas la prétention de répondre à toutes
vos interpellations, la traductrice.
[13]J’attire ton attention sur le fait qu’une chose puisse être une souillure sans pour autant annuler les ablutions, à toi d’apprendre ce qui s’inscrit comme étant souillure et ce qui s’inscrit comme annulant les ablutions, la traductrice.
[14]Majmou’ al Fatawa, volume 4, page 200
[15]Hadith authentique, rapporté par Nassa-i, abou Dawoud.
Authentifié par al Albani dans Sahih Sounane abi Dawoud. Voir Irwa al Ghalil , volume 1, page 214.
NOTE IMPORTANTE :
En effet si le Prophète a dit que le sang des règles était reconnaissable par sa couleur : « le sang des règles est noir… », et bien il n’a pas dit pour autant que les règles se restreignaient à l’écoulement d’un sang noir !
Aussi la femme constate-t-elle des écoulements jaunâtres ou marron, ces écoulements sont: « as-Safra » et « al Kadra », la traductrice.
[16]C’est-à-dire pour savoir si ces écoulements marquaient ou non la fin de leurs règles, la traductrice.
[17]L’écoulement blanc (al Qoussa al bayda) :
En
général ce liquide est blanc, mais il peut être brun chez certaines
femmes mais de toute façon celui-ci est reconnaissable par son état plus
que par sa couleur, la traductrice.
[18]Voir Irwa al Ghalil volume 1, page 215.
[19]Ce qui est sous-entendu c’est « au temps du Prophète nous ne prenions pas en considération... » et cette tournure s’inscrit, dans « al Marfou’ » c’est-à-dire s’accrédite au Prophète puisque la tournure employée met l’accent sur le fait que le Prophète était au courant et qu’il approuva.
Voici ce que disent certains savants du Hadith comme l’imam Boukhari, et ce genre de tournure est pour eux une preuve de l’approbation du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-, la traductrice.
[20]Rapporté avec une chaîne authentique par abou Dawoud, Boukhari (sans cet ajout « après la purification »).
[21]Là est le problème majeur des femmes. Elles ne savent pas quand elles peuvent se considérer comme pure, et quand leurs règles sont réellement interrompues, et de surcroît beaucoup de femmes délaissent certaines prières qui leur incombaient, je te renvoies ma soeur à Talbis Iblis d’ibn al Jawzi page 21 à 28, la traductrice.
[22]Tanbihat ‘ala Ahkam Takhtass bil Mou-minate page 25 ;
Citation: |
Hadith n°2: D’après ‘Aicha, Oummou Habiba (a) fut atteinte de métrorragies pendant sept ans et interrogea le Prophète qui lui ordonna de faire les grandes ablutions (al Ghousl) - et dit ceci est une veine* - et elle faisait les grandes ablutions pour chaque prière (b) **. |
(a) Elle participa à la bataille de Ouhoud, abreuvait les hommes assoiffés et soignait les blessés.
(b)Et cela, elle le faisait non pas par ordre du Prophète
mais car elle-même voulait le faire car ce qui est obligatoire c’est
les grandes ablutions après écoulement de la période de règles, et les
petites ablutions à chaque prière, alors que les grandes ablutions à
chaque prière est conseillée -
Et tout ceci pour la femme atteinte de métrorragies.
Sois attentif(ve) et ne te dissipes pas, qu’Allah accroisse notre science ! -
car dans un autre Hadith, le Prophète dit à Fatima bint abi Houbaych :
« Puis accomplis tes petites ablutions pour chaque prière »[23].
Dans quels cas les grandes ablutions (« Ghousl »)
Sont-elles obligatoires?
Dans quels cas les grandes ablutions (« Ghousl »)
Sont-elles obligatoires?
‘Abdoul ‘Adhim ibn Badawi cite dans al Wajiz :
:arrow: Après un écoulement de « Mani », d’après Oummou Salama, Oummou Soulaym a dit :
«
Ô Messager d’Allah, Allah n’a pas honte de la vérité, la femme
doit-elle effectuer les grandes ablutions après un rêve érotique? » Il
dit: « Oui, si elle constate un liquide » [24].
Ô Messager d’Allah, Allah n’a pas honte de la vérité, la femme
doit-elle effectuer les grandes ablutions après un rêve érotique? » Il
dit: « Oui, si elle constate un liquide » [24].
:arrow: Après des rapports conjugaux.
:arrow: Lorsque les deux parties circoncises se rencontrent même sans écoulement.
:arrow: Après une conversion à l’islam, d’après Qays ibn ‘Assim, qui se convertit, le Prophète lui ordonna d’effectuer les grandes ablutions avec de l’eau et du parfum[25].
:arrow:
Après la période de règles ou de lochies, les preuves étant dans les
Hadiths mentionnés dans cet article, et l’unanimité des savants
considèrent les règles et les lochies comme adoptant les mêmes interdits
et les mêmes obligations.
:arrow: Pour la prière du Vendredi [26].
|
Invité- Invité
Re: oumdatoul Ahkam, le chapitre des menstrues. quand reprendre la salat , peut on toucher le coran en etat de menstrues etc etc a lire!
assalam 'alaykounna
j'ai pas tout lu.. je vais lire après.. ca se trouve ya ma reponse dans le texte si c'est le cas me tapper pas !!!!
en fait comme vous devez le savoir, si on a nos menstrues genre 30 mn après l'entrer dans l'heure de dhor et qu'on l'a pas prié bah on en est redevable après la fin des menstrues.
ceci car la prière est preferable de la faire a l'heure sauf l'Isha (enfin d ce que je me rappele).. en regle generale j'essai toujours de faire ls salat a l'heure (après l'adhan) sauf pour l'Isha que je retarde jusqu'a l'heure de mon coucher (dans une certaine limite) car il me semble que c'est preferable sauf que !!! voilà du coup est ce qu'on est redevable aussi de l'Isha si on l'a pas fait a lheure alors qu'on doit la retarder ??????
vous me comprenez ???
j'ai pas tout lu.. je vais lire après.. ca se trouve ya ma reponse dans le texte si c'est le cas me tapper pas !!!!
en fait comme vous devez le savoir, si on a nos menstrues genre 30 mn après l'entrer dans l'heure de dhor et qu'on l'a pas prié bah on en est redevable après la fin des menstrues.
ceci car la prière est preferable de la faire a l'heure sauf l'Isha (enfin d ce que je me rappele).. en regle generale j'essai toujours de faire ls salat a l'heure (après l'adhan) sauf pour l'Isha que je retarde jusqu'a l'heure de mon coucher (dans une certaine limite) car il me semble que c'est preferable sauf que !!! voilà du coup est ce qu'on est redevable aussi de l'Isha si on l'a pas fait a lheure alors qu'on doit la retarder ??????
vous me comprenez ???
Invité- Invité
Re: oumdatoul Ahkam, le chapitre des menstrues. quand reprendre la salat , peut on toucher le coran en etat de menstrues etc etc a lire!
bismillah
ben l'heure du isha il est jusqua 3/4 dheure avant le fajr, donc oui tu la rattrapes car tu n'es pas sortie de l'heure de l'isha tu vois enfin jepense. cest logique vu que l'isha on peut le retarder jusque 3/4 dheure avant le fajr donc tu es encore dans l'heure meme si tu retardes jusqu au coucher
ben l'heure du isha il est jusqua 3/4 dheure avant le fajr, donc oui tu la rattrapes car tu n'es pas sortie de l'heure de l'isha tu vois enfin jepense. cest logique vu que l'isha on peut le retarder jusque 3/4 dheure avant le fajr donc tu es encore dans l'heure meme si tu retardes jusqu au coucher
Invité- Invité
Re: oumdatoul Ahkam, le chapitre des menstrues. quand reprendre la salat , peut on toucher le coran en etat de menstrues etc etc a lire!
salam aleykoum
je vais prendre le temps de lire tout ça inchAllah
barakAllahoufiki pour ce rappel
bizzz
je vais prendre le temps de lire tout ça inchAllah
barakAllahoufiki pour ce rappel
bizzz
Invité- Invité
Re: oumdatoul Ahkam, le chapitre des menstrues. quand reprendre la salat , peut on toucher le coran en etat de menstrues etc etc a lire!
salamarlikoum
un grand barak lahoufik audrey pour cette fatwa
j'ai eu ma réponse hiiii
mouhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
un grand barak lahoufik audrey pour cette fatwa
j'ai eu ma réponse hiiii
mouhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
Invité- Invité
Re: oumdatoul Ahkam, le chapitre des menstrues. quand reprendre la salat , peut on toucher le coran en etat de menstrues etc etc a lire!
ah super ! moi aussi parfois je me torturais, et quand je doit reprendre et patati je faisait salat je refesait ma douche une vraie gogolito. maintenant cest clair et net je sais quand je dois reprendre
ben super si ca a pu t'aider
ben super si ca a pu t'aider
Invité- Invité
Re: oumdatoul Ahkam, le chapitre des menstrues. quand reprendre la salat , peut on toucher le coran en etat de menstrues etc etc a lire!
Salam alikoum
MachALLAH c'est trés trés interressant j'ai tout lu !
Par contre je n'ai pas compris ,??
Donc en état de menstrues on a le droit de "TOUCHER" le coran?? ou pas???
On m'a dit qu'il y avait plusieurs avis ... moi perso je le touche mais avec des gants... mais il fut un temps ou je le touchais sans gant car j'avais lu que si on se considérait étudiante on pouvais ... bref je sais plus mais moi je le prend avec des gants aujourd"hui...
MachALLAH c'est trés trés interressant j'ai tout lu !
Par contre je n'ai pas compris ,??
Donc en état de menstrues on a le droit de "TOUCHER" le coran?? ou pas???
On m'a dit qu'il y avait plusieurs avis ... moi perso je le touche mais avec des gants... mais il fut un temps ou je le touchais sans gant car j'avais lu que si on se considérait étudiante on pouvais ... bref je sais plus mais moi je le prend avec des gants aujourd"hui...
Invité- Invité
Re: oumdatoul Ahkam, le chapitre des menstrues. quand reprendre la salat , peut on toucher le coran en etat de menstrues etc etc a lire!
j'ai trouvé ca asma :
Lire le Coran pendant les menstrues et les lochies
De Chaykh ibnou Baz, rahimahoullah.
Question :
Nous sommes des étudiantes, nous étudions à l’école des filles et pendant le cours de Coran, le professeur nous ordonne de le lire alors que nous sommes indisposées, et comme nous avons honte d’en informer le professeur,nous le lisons quand même. Cela est-il permis ? Et si cela ne l’est pas, comment faire le jour de l’examen si on anos règles ?
Réponse :
Les savants ont divergés concernant la lecture du Coran des femmes en état de menstrues ou de lochies :
Un groupe de savants a proclamé l’interdiction de lire le Coran aux femmes en état de menstrues ou de lochies, en rendant leur cas similaire au cas de celui qui est en état d’impureté majeure, et ils ont dit qu’il est rapporté authentiquement que le Prophète, sallallahou ‘alayhi wa sallem a interdit la lecture du Coran à celui qui est en état
d’impureté majeure, car cela implique le ghousl (les grandes ablutions) et c’est le cas aussi des menstrues et des lochies. Ils ont donc dit que la femme en état de menstrues ou de lochies ne peut pas lire le Coran jusqu’à ce qu’elle se purifie.
Ils ont également pris comme preuve un hadith rapporté par Ibnou ‘oumar, qu’Allah les agrée tous deux, qui dit : « Que la femme en état de menstrues ou de lochies ne lit rien du Coran. »
Et d’autres gens de science ont dit que la femme en état de menstrues ou de lochies peut réciter le Coran par coeur, car cela dure longtemps, plusieurs jours, donc on ne peut pas rendre cet état similaire à l’impureté majeure, car celle-ci est de courte durée, car il peut se laver et lire le Coran après avoir terminé son besoin. Mais ce n’est pas le cas pour la femme en état de menstrues ou de lochies. Et ils ont dit du hadith cité par ceux qui interdisent la
lecture aux femmes en état de menstrues ou de lochies que c’est un hadith faible, que les gens de science ont rendu faible , parce qu’il est rapporté par Isma’il bni ‘Ayyach des hijaziyyin, et ces récits là sont faibles (quand Isma’il bni ‘Ayyach rapporte des récits venant des hijaziyyin), et cet avis est le plus juste.
Il est donc permis à la femme en état de menstrues ou de lochies de réciter le Coran par coeur, car c’est pour une longue durée et le fait de les rendre similaire à celui en état d’impureté majeure n’est pas juste. Et donc il n’y a pas de problème à ce que l’étudiante récite le Coran, et de même pour l’enseignante durant l’examen ou en dehors, par coeur, sans toucher le Coran. Et si une d’entre elles a besoin de lire le Coran à partir du Livre, qu’elle utilise des gants ou toutes autres choses permettant d’éviter le contact direct de ses doigts avec le Livre
Source : http://www.binbaz.org.sa/mat/330
Lire le Coran pendant les menstrues et les lochies
De Chaykh ibnou Baz, rahimahoullah.
Question :
Nous sommes des étudiantes, nous étudions à l’école des filles et pendant le cours de Coran, le professeur nous ordonne de le lire alors que nous sommes indisposées, et comme nous avons honte d’en informer le professeur,nous le lisons quand même. Cela est-il permis ? Et si cela ne l’est pas, comment faire le jour de l’examen si on anos règles ?
Réponse :
Les savants ont divergés concernant la lecture du Coran des femmes en état de menstrues ou de lochies :
Un groupe de savants a proclamé l’interdiction de lire le Coran aux femmes en état de menstrues ou de lochies, en rendant leur cas similaire au cas de celui qui est en état d’impureté majeure, et ils ont dit qu’il est rapporté authentiquement que le Prophète, sallallahou ‘alayhi wa sallem a interdit la lecture du Coran à celui qui est en état
d’impureté majeure, car cela implique le ghousl (les grandes ablutions) et c’est le cas aussi des menstrues et des lochies. Ils ont donc dit que la femme en état de menstrues ou de lochies ne peut pas lire le Coran jusqu’à ce qu’elle se purifie.
Ils ont également pris comme preuve un hadith rapporté par Ibnou ‘oumar, qu’Allah les agrée tous deux, qui dit : « Que la femme en état de menstrues ou de lochies ne lit rien du Coran. »
Et d’autres gens de science ont dit que la femme en état de menstrues ou de lochies peut réciter le Coran par coeur, car cela dure longtemps, plusieurs jours, donc on ne peut pas rendre cet état similaire à l’impureté majeure, car celle-ci est de courte durée, car il peut se laver et lire le Coran après avoir terminé son besoin. Mais ce n’est pas le cas pour la femme en état de menstrues ou de lochies. Et ils ont dit du hadith cité par ceux qui interdisent la
lecture aux femmes en état de menstrues ou de lochies que c’est un hadith faible, que les gens de science ont rendu faible , parce qu’il est rapporté par Isma’il bni ‘Ayyach des hijaziyyin, et ces récits là sont faibles (quand Isma’il bni ‘Ayyach rapporte des récits venant des hijaziyyin), et cet avis est le plus juste.
Il est donc permis à la femme en état de menstrues ou de lochies de réciter le Coran par coeur, car c’est pour une longue durée et le fait de les rendre similaire à celui en état d’impureté majeure n’est pas juste. Et donc il n’y a pas de problème à ce que l’étudiante récite le Coran, et de même pour l’enseignante durant l’examen ou en dehors, par coeur, sans toucher le Coran. Et si une d’entre elles a besoin de lire le Coran à partir du Livre, qu’elle utilise des gants ou toutes autres choses permettant d’éviter le contact direct de ses doigts avec le Livre
Source : http://www.binbaz.org.sa/mat/330
Invité- Invité
Re: oumdatoul Ahkam, le chapitre des menstrues. quand reprendre la salat , peut on toucher le coran en etat de menstrues etc etc a lire!
as salam alaykounna
baraka ALlahu fiki pour tout ça
juste dreydrey si je puis me permettre l 3icha n est pas jusqu à 3/4 heure avant fajr une fois durant un cour de cheikh tchalabi il a expliqué que l heure de l 3icha avait une limite
qu il fallait prendre l heure du fajr et l heure du maghreb et ajouté ensuite on divise par 2 et là tu trouve jusqu à qu elle heure tu peux faire salat l 3icha
donc admettons là salat fajr est à 6h salat maghreb à 20h30 donc on regarde combien y a d écart y a 9,5 h du maghreb jusqu à fajr soit du couché du soleil à sa levé
donc on divise par 2 ça fait à peu prés 5h
donc tu peux faire salat l 3icha jusqu à environs 1h du matin parce que aprés ce sont les salawats du milieu de la nuit du 1/3 de la nuit wa Allah ta3la a3lam il l a même expliqué plein de fois cheikh tchalabi c est souvent que cette question avait été posé
je suis un peu nulle en math j avais mis du temps à capter lol^^mais maintenant que je le sais je vous en fait part bi idniLLâh
et pour le retard de l 3icha y aurait divergence wa ALlahu a3lam moi aussi j avais lu qu on pouvait la retarder mais aprés j ai lu que ça n était pas fondé .... hum hum c est compliqué lool
baraka ALlahu fiki pour tout ça
juste dreydrey si je puis me permettre l 3icha n est pas jusqu à 3/4 heure avant fajr une fois durant un cour de cheikh tchalabi il a expliqué que l heure de l 3icha avait une limite
qu il fallait prendre l heure du fajr et l heure du maghreb et ajouté ensuite on divise par 2 et là tu trouve jusqu à qu elle heure tu peux faire salat l 3icha
donc admettons là salat fajr est à 6h salat maghreb à 20h30 donc on regarde combien y a d écart y a 9,5 h du maghreb jusqu à fajr soit du couché du soleil à sa levé
donc on divise par 2 ça fait à peu prés 5h
donc tu peux faire salat l 3icha jusqu à environs 1h du matin parce que aprés ce sont les salawats du milieu de la nuit du 1/3 de la nuit wa Allah ta3la a3lam il l a même expliqué plein de fois cheikh tchalabi c est souvent que cette question avait été posé
je suis un peu nulle en math j avais mis du temps à capter lol^^mais maintenant que je le sais je vous en fait part bi idniLLâh
et pour le retard de l 3icha y aurait divergence wa ALlahu a3lam moi aussi j avais lu qu on pouvait la retarder mais aprés j ai lu que ça n était pas fondé .... hum hum c est compliqué lool
soumaya Ummu Assya- Messages : 233
Date d'inscription : 27/03/2011
Localisation : derrière mon ecran^^
Re: oumdatoul Ahkam, le chapitre des menstrues. quand reprendre la salat , peut on toucher le coran en etat de menstrues etc etc a lire!
j'ai trouvé ca; et oui tu as raison il y a bien divergence apres c'est
sur que on va pas prier le icha pour mater des dvd looll en fait cetait
pour fatema car elle etait en etat de fin de mesntrues et elle voulait
savoir si elle priait ou pas.
apres comme ya divergence on suis
l'avis qui nous semble le plus juste dans notre coeur. du coup je sais
plus lequel suivre mdrr en tout cas je vais pas la tarder jusqu 'a laube
mdr sauf accidetns ou malaide grave . enfin voila :
L'heure limite de la salât oul 'ichâ |
Question:
Je voudrais savoir jusque quand s'étend le temps de la prière du 'icha
(prière de la nuit) ? Est-ce jusqu'au milieu de la nuit ou jusqu'au fadjr
(aube) ?
Éléments de réponse:
Exposé des différents avis
concernant la fin de l'heure de la salât de ichâ.
1/ Selon l'avis qui fait autorité chez
les hanafites, les hambalites, les châféïtes et les mâlékites, si la prière
de ichâ est accomplie à la fin de la nuit, avant l'aube (soubh ous
sâdiq), elle est considérée comme ayant été accomplie à son heure (adâ
et non qadhâ).
Cependant, les savants des différentes
écoles s'accordent plus ou moins pour considérer que la salât de ichâ
doit en principe être accomplie avant la fin du premier tiers de la nuit
(ou, au plus tard, au milieu de la nuit pour certains).
Il convient de souligner par ailleurs que
les oulémas de l'école hambalite et de l'école mâlékite divisent l'heure de la
prière de ichâ en deux parties:
La première, appelée
"waqt oul ikhtiyâri" est le moment prescrit et approprié pour
l'accomplissement de la prière. Elle dure jusqu'à la fin du premier tiers de
la nuit (ou jusqu'à la moitié de la nuit selon certains). Selon les
mâlékites (et même selon les hambalites, d'après le rapport de al djazîri (rahimahoullâh);
voir "al fiqh 'alal madhâhib al arba'ah" – Volume 1 / Page 169), retarder
la salât de ichâ volontairement et sans raison valable après cette
limite constitue un péché (Réf: "fiqh oul ibâdât 'alal madh-habil
mâliki").
La seconde, appelée
"waqt oul idhtirâriy" désigne l'heure durant laquelle il permis
d'accomplir la Salât oul Ichâ en cas de nécessité: Il s'agit du
laps de temps compris entre le début du second tiers de la nuit (ou seconde
moitié de la nuit, selon les avis) jusqu'au Soubh Sâdiq.
Parmi les exemples cités pour illustrer
ce qui constitue un cas de nécessité, on trouve les situations particulières
suivantes:
- Une personne qui était très souffrante
au début de la nuit recouvre des forces avant le Soubh Sâdiq: Elle pourra
accomplir à ce moment la Salât de ichâ, et celle-ci sera considérée
comme ayant été faite à son heure.
- Une femme était en état de haydh
ou de nifâs au début de la nuit et elle devient rituellement pure avant
le Soubh Sâdiq: Elle devra accomplir la Salât de ichâ à ce moment et
n'aura évidemment pas de péchés.
- Une personne était endormie et elle ne
s'est réveillée qu'après que "al waqt oul idhtirâriy" ait débuté, elle
pourra accomplir la salât oul ichâ à ce moment et elle n'aura pas de péché.
(Réf: "fiqh oul ibâdât 'alal madh-habil mâliki")
2/ Selon certains savants châféïtes
(comme abou saïd al istakh'riy (rahimahoullâh)), ach chawkâki (rahimahoullâh)
et quelques autres oulémas (comme al albâni (rahimahoullâh) parmi les
contemporains), l'heure de la salât de ichâ dure jusqu'au
milieu de la nuit: Passé cette limite, la prière accomplie est considérée
comme étant qadhâ. (Réf: "al madjmou'" et "tamâm oul minnah")
Exposé de l'argumentaire des
savants sur la question
Les savants qui
considèrent que le milieu de la nuit est la limite après laquelle
l'accomplissement de la salât de ichâ est considérée comme n'ayant
pas été faite à son heure se basent notamment sur le Hadith authentique suivant
(dont l'énoncé est confirmé par de nombreux autres) :
Abodullâh ibnou 'amr (radhia
Allâhou anhoum) rapporte que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam)
a dit: " (…) et l'heure de la salât de ichâ (dure) jusqu'au milieu de la
nuit (…)" (Mouslim)
Ceux qui considèrent
que la prière de ichâ n'est pas qadhâ tant qu'elle est accomplie
avant le Soubh ous Sâdiq ne basent leur avis sur aucun Hadith explicite.
Par contre, ils se basent sur des propos de Abou Houraïra (radhia Allâhou anhou)
: At Tahâwi (rahimahoullâh) rapporte ainsi que Oubaïd ibnou djouraïdj (rahimahoullâh)
questionna Abou Houreïra (radhia Allâhou anhou) en ces termes: "Qu'est ce
que l'excès (ifrât) en ce qui concerne la salât de ichâ ?"
(c'est-à-dire quelle est la limite après laquelle la prière est perdue) Le
Compagnon (radhia Allâhou anhou) répondit: "L'apparition de l'aube."
(Réf: "char'h maâniy oul âthâr")
Pour ce qui est des Hadiths cités par le
premier groupe de savants, selon la grande majorité des oulémas la limite qui
est énoncée n'est pas celle de la fin de l'heure de ichâ –c'est-à-dire
après laquelle la salât est considérée qadhâ- mais plutôt celle de la
fin de son heure propice et recommandée (waqt oul fadhîlah).
Wa Allâhou A'lam !
Et Dieu est Plus Savant !
Invité- Invité
Re: oumdatoul Ahkam, le chapitre des menstrues. quand reprendre la salat , peut on toucher le coran en etat de menstrues etc etc a lire!
as salam alaykounna
baraka Allahu fiki pour les 'adilat c est ce que cheikh tchalabi avait dit durant ses dourouss et pour trouver le 1/3 ou le milieu de la nuit fallait faire le calcul pour voir jusqu à quelle heure on pouvait faire salat l 3icha
aprés pour les menstrues y a le livre les fatwa pour les femmes qui expliquent pleins de cas macha Allah il est trés complet
qu Allah ta3la nous éclaire dans la recherche du haqq
baraka Allahu fiki pour les 'adilat c est ce que cheikh tchalabi avait dit durant ses dourouss et pour trouver le 1/3 ou le milieu de la nuit fallait faire le calcul pour voir jusqu à quelle heure on pouvait faire salat l 3icha
aprés pour les menstrues y a le livre les fatwa pour les femmes qui expliquent pleins de cas macha Allah il est trés complet
qu Allah ta3la nous éclaire dans la recherche du haqq
soumaya Ummu Assya- Messages : 233
Date d'inscription : 27/03/2011
Localisation : derrière mon ecran^^
SisterBook :: Fiqh
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum